La bière vendue à l’Oktoberfest est spécialement brassée pour cette occasion.
A l’époque fondatrice de l’Oktoberfest, la bière n’a joué qu’un rôle de figurant, mais au fil du 19ème siècle, la Wiesn s’est de plus en plus tournée à un festival des brasseries munichoises. À l’origine, ne pas seulement les brasseries de Munich ont vendu leurs bières à l’Oktoberfest, mais par la suite les entreprises locales ont réussi à expulser le concurrentiel extérieure de la fête. Aujourd’hui, les régulations de l’Oktoberfest définissent exactement les noms des brasseries ont droit à fournier l’Oktoberfest. « […] L’Oktoberfest est la fête populaire traditionnelle de Munich avec l’hospitalité munichoise et la bière munichoise. Cette tradition est à perpétuer. C’est pourquoi uniquement la bière munichoise des brasseries traditionnelles munichoises, performantes et éprouvées (ce sont au moment : Augustinerbrauerei, Hacker-Pschorr-Brauerei, Löwenbrauerei, Paulanerbrauerei, Spatenbrauerei et Staatliches Hofbräuhaus), qui respecte la loi de pureté munichoise de 1487 et la loi de pureté allemande de 1906, a droit à être vendue aux visiteurs de l’Oktoberfest. »
En plus, le mot « Oktoberfestbier » est une marque déposée. Ça veut dire, que seulement les brasseries mentionnées ci-dessus sont autorisées à brasser la bière de la Wiesn. Cette sorte de bière doit avoir une densité primitive de moût d’au moins 13,5%. Avant 1872 c’était la bière d’été qui a été vendue à l’Oktoberfest. Mais cette année l’été long et chaud a décimé le stock de cette sorte de bière de la Franziskaner-Leist-Bräu. Pour éviter de devoir vendre la bière de l’hiver à l’Oktoberfest, un breuvage expérimente de « Märzen », une nouvelle sorte viennoise, a été introduit. Au final, cette bière est devenue si populaire, qu’elle restait la bière principale de l’Oktoberfest pour les 80 ans suivants.
Son successeur est la bière blonde, qui est dominante de nos jours. Hacker-Pschorr est la dernière brasserie qui vende encore un Märzen à l’Oktoberfest – mais seulement dans la petite tente « Poschner ».